Notre monde se nomme Wilhexmor. C’est un monde médiéval, consister de deux royaumes voisins : Horis et Meribel. Je suis Adari Albion, un fermier du village d’Abatte. Le fils d’Alivien Albion et de Rhénore Daliette. Je suis du royaume de Meribel, tout comme mes parents. J’ai 20 ans et j’ai deux frères et trois sœurs. Mes cheveux sont noirs et courts, mes yeux noisette. Je suis le portrait de mon père, car ma mère est blonde.
Je vais bientôt me marier avec une jeune femme du village, bien que cela ne semble pas rendre mon père fou de joie. Je pense qu’il aurait préféré que son fils ainé reste à la ferme. Il faut dire que je suis son seul enfant qui a eu une éducation. Contrairement à mes frères et sœurs, je sais lire, écrire, et je connais un peu l’histoire de Wilhexmor. Ce soir, une fête est célébrée en mon honneur au village pour mon futur mariage. J’ai beau rouspéter que c’est une perte de temps et que je dois m’occuper de la récolte tôt le matin, mes parents m’amènent de force à Abatte.
Tous les villageois me saluent, les demoiselles me font des yeux doux - je sens qu’il y a des jalouses - et ma promise est rouge de gêne. Depuis l’annonce de nos noces, nous nous sommes à peine parlé. Elle s’appelle comment, déjà ? C’est le nom d’une fleur.
« Allons, Dari, tu ne vas pas discuter avec ta belle Jacinthe ? » Me demande mon père.
Dari, c’est un surnom, car beaucoup des villageois n’arrivent pas à prononcer Adari comme il le faut. Ils appellent aussi mon père « Vien » plutôt qu’Alivien.
« Jacinthe ? »
« T’es dans les patates, mon fils ! » Dis Alivien en rigolant. « Ta future épouse ! »
« Ah oui, je… je la vois. Euh… je vais lui parler. »
Même si je n’en ai pas envie. Je m’approche d’elle et Jacinthe rougit davantage.
« B…Bonsoir. » Lui dis-je.
« Bonsoir, Dari. C’est… une belle fête… non ? »
« Euh… oui, je suppose… J’aurais préféré être au lit. La terre n’attend pas. Quand c’est le temps des récoltes… »
« Oui, la terre offre ses cadeaux aux mains des bons fermiers qui la respectent. »
Je reste silencieux.
« Tu… Tu es le fermier le plus noble que je connais. » Me dit Jacinthe, ce qui me surprend.
« Noble ? Je ne suis pas un prince ! »
Jacinthe rigole. Étrangement, je trouve son rire agaçant, presque insultant.
« Non, mais tu es un prince pour moi. » Me dit-elle. « Tu parles si bien... »
« Tu trouves ? »
« Pas comme les autres gens de la terre. Les autres fermiers sont… enfin, tu sais. »
Je sais ce qu’elle voulait dire. Inéduqués. Pauvres. Vulgaires. Pensait-elle devenir riche en m’épousant. Mon père n’a pas de trésor caché. En pensant à un trésor quelconque, je me remémore la sombre visite des collecteurs des redevances pour Sa Majesté le roi. Notre famille est en retard et, si nous ne payons pas rapidement en récoltes ou en pièces de monnaie, il y aura « de graves conséquences ». Je chasse ce souvenir de mon esprit. Ce n’est pas le bon moment de me tourmenter avec ça.
« Dari ? Es-tu toujours avec moi ? » Me demande Jacinthe.
« Oui. Pardonne-moi. Tu disais… ? »
« Je disais que ma robe de marié devrait… »
Elle passe une éternité à me parler de la robe de mariée de ses rêves, des terres où on devrait se bâtir une maison et une ferme, le nombre d’enfants qu’on devrait avoir, les noms qu’on devrait leur donner... mais rien sur moi. Sur ce que je veux. Je deviens rapidement frustré et, si mon père ne m’avait pas enseigné la courtoisie envers les dames, je l’aurais frappée.
Mieux que cela, je l’aurais frappée fortement, trainée dans un coin à l’abri des regards, mon pénis serait entré violemment dans son tunnel d’amour et mes mains auraient caressé ses beaux seins. C’est ce que les deux fils du dur Egnas auraient fait. De vrais monstres, ne connaissant pas la différence entre le bien et le mal. Je dois les surveiller, d’ailleurs, car ils regardent souvent mes sœurs d’un air cochon.
Pour passer au travers de ce calvaire, je me rappelle le jour où, à mes 18 ans, j’ai enterré ma vie de garçon. Mon père avait demandé à une femme d’une étonnante beauté de m’offrir son corps pour une nuit et elle m’avait donné une nuit magique. Je me délecte toujours en me remémorant ses cris de plaisirs alors que mon pénis était entré en son trou, « son temple », comme elle l’appelait, pour y déposer mon offrande, mon sperme. Elle m’avait aussi dit que le corps d’une femme est un objet sacré et qu’il faut le traiter avec le plus grand des respects. Je n’imagine pas arrivée à la faire la même chose avec Jacinthe.
Dès que ma promise à, enfin, terminer de parler, je lui souhaite une bonne soirée et je la quitte pour rentrer à la maison. Mes frères ont beau insisté pour que je reste et que je danse, je les ignore. Cela a beau être en mon honneur, je n’ai jamais voulu de cette fête.
Je me couche aussitôt et notre coq semble chanté bien trop tôt. J’ouvre les yeux. Depuis combien de temps ai-je dormi ? Trois heures ? Quatre ? Peu importe. La terre m’attend. Je m’éclabousse le visage d’eau, je mange un petit pain avec un morceau de fromage, je prends une gourde d’eau avec moi, et je me mets en route pour la terre de notre famille.
Les heures s’écoulent et je travaille la terre, tout en récoltant les pommes de terre, les carottes et les navets. Je trouve étrange que mes frères et mon père ne soient pas encore arrivés, mais je ne suis pas inquiet. Ils doivent être encore couchés, tout simplement.
Sur l’heure du midi, je suis toujours seul. Le soleil brille fort et je sens ses rayons plongés sur ma peau. Je bois dans ma gourde pour étancher ma soif et, en mettant ma main au-dessous de mon front, telle une ombrelle, pour mieux voir, je vois de la fumée au loin. Une épaisse fumée. Un incendie ? Mon cœur se met à battre plus vite.
La fumée vient de la direction de notre maison et notre ferme. Sans délai, je cours vers la maison familiale. À mon arrivée, l’horreur, sur mon visage, est indescriptible. Notre ferme, à la proie des flammes. Notre maison, transformée en un brasier. Les cadavres de mes deux frères. L’un a les jambes arrachées et son visage est une bouillie de chair et de sang. L’autre a les yeux crevés et ses bras sont manquants. Ceux de mes trois sœurs portent des signes de viols. Je trouve du sperme séché sur leurs ventres et leurs visages. Le corps de ma mère a la tête tranchée et les mamelons arrachés. Mon père… où est-il ? Je ne vois pas son cadavre. Est-il dans la maison ?
Soudain, j’entends sa voix m’appeler, mais dans ma tête. Je pensais devenir fou, mais j’écoute ce que la voix me dit. Elle me donne des directions. Je les suis et je trouve mon père, à l’arrière de la maison en flammes. Son ventre est ouvert, car je peux voir ses organes. Son cœur, ses poumons, tout. Sa main droite a été arrachée, ses yeux ont été crevés, sa langue semble avoir été coupée, car sa bouche est en sang. Pourtant, il est vivant, car il me parle mentalement. Comment est-ce possible ?
« Père ? » Lui demandé-je.
Avec sa main restante, il pointe quelque chose. Une petite pierre grossière et blanche.
<Elle est là, mon fils.>
« Pardon ? »
<Mon âme. Dans une pierre. Comme il y a bien des années.>
« Père, je ne comprends pas. Que… ? »
<Mais si, tu comprends. Je t’ai enseigné tout ce qui est nécessaire. Quelle est ma magie, mon fils ?>
« C’est… c’est… »
Les mots restent coincés dans ma gorge. C’était impossible. Mon père ne pouvait pas être--
<Oui, c’est de la-->
« Nécromancie. Père, étais-tu... Adervil Adiel ? »
Mon père, avec de la honte dans sa voix, me dit « oui ». Il y a des années, il m’avait raconté l’histoire d’un nécromancien, nommé Adervil Adiel.
Adervil, un fils d’une famille de marchands du royaume d’Horis, avait un nécromancien parmi ses ancêtres. Étant de nature curieuse, et voulant se venger de moqueries dont il a été victime pendant son enfance, il se plonge dans l’apprentissage de cette magie maléfique pendant son adolescence. C’était simple pour lui. Son ancêtre avait dissimulé des livres à ce sujet et le père d’Adervil les avait conservés, sans savoir quels étaient leurs contenus.
Dès qu’il a célébré ses 18 ans, Adervil sépare son âme de son corps, l’enfermant dans une jolie pierre blanche qu’il avait trouvée sur une plage. Son corps devient alors celui d’une liche et son apprentissage arrive à sa fin. Pour sa vengeance, il se lève une petite armée avec les morts du cimetière de la ville où il habite. Puis, ayant besoin d’un antre, il s’empare de la vieille prison.
Finalement, il envoie son armée torturer et tuer tous les garçons, devenus des hommes, qui l’ont moqué pendant sa jeunesse. Les demoiselles, quant à elles, ont eu un sort plus terrible encore. Toutes ces jolies femmes, dont certaines ont à peine leurs 18 ans, furent amenées devant lui. Les mains d’Adervil eurent alors le plaisir de les enchainer, de les mettre à nu et de les caresser. Leurs seins, leurs fesses, leurs chattes...
Sa « préférée », une blonde portant le nom de Cristal, a eu l’honneur de le caresser, lui, autant avec ses mains qu’avec sa langue, pendant que celles de la liche la faisaient gémir de plaisir. Même si le corps d’Adervil est « mort », il peut quand même ressentir du plaisir lors de relations sexuelles en se concentrant sur l’âme de sa « partenaire » et en absorbant son plaisir.
Bien entendu, Adervil voulut punir ces jolies femmes davantage, surtout sa belle Cristal, alors son pénis les pénètre avec force, l’une après l’autre. La liche oblige également Cristal à le regarder violenter ses autres belles, malgré ses supplices. Quand les autres habitants de la ville tentèrent de tuer Adiel pour venger les hommes morts et libérer les femmes, il exécute une « Grande Moisson », un vol d’âme en masse. La plupart des gens furent tués. Parmi les survivants se trouvent les parents d’Adervil.
Son père et sa mère vont jusqu’à lui et le supplient d’arrêter « sa folie ». Cristal est près de lui et la main gauche de la liche caresse son clitoris avec délicatesse.
« Ma ‘‘folie’’ ? Vous ne savez pas ce que c’est, que la folie. » Dis Adervil. « La folie, ce serait de vouloir conquérir ce royaume, de devenir son souverain, d’avoir toutes ses femmes à mes pieds ! »
Il va dans le tunnel d’amour de sa belle Cristal avec ses doigts, la faisant crier. La mère d’Adervil se retient de vomir.
« Mais ce n’est pas mon désir. Mon désir était de me venger et cela est accompli. Maintenant, je ne veux que resté seul, en paix, avec mes belles esclaves. Surtout toi, ma Cristal. »
Ses doigts continuent de caresser sa douce de l’intérieur. Cristal gémi de plaisir et de douleur. Le père d’Adervil pousse un juron.
« Allez, ma mignonne. Dis-le. »
« Je t’aime, Maître Adervil. »
« Plus fort, ma douce Cristal, plus fort ! »
Il la caresse plus rapidement encore.
« JE T’AIME, MON ADERVIL !!! »
« OUIIII~ ! »
Son père, horrifié par le monstre qu’est devenu son fils, et par le « spectacle » qu’il vient d’assister, s’arme d’une épée et charge le nécromancien. La liche rigole, fait un mouvement avec sa main droite, et l’homme se retrouve paralyser. Une lumière, son âme, apparait sur sa poitrine.
« Père, vous êtes un imbécile ! Je suis invincible ! » Dis froidement Adervil. « Si vous ne voulez pas me laisser vivre en paix, alors je vais devoir vous tuer ! »
Alors sa mère lui hurle qu’elle préfère mourir plutôt que de continuer à vivre avec « un monstre de fils ».
« Comme vous le désirez, Mère. Adieu. »
La liche claque des doigts et l’âme de sa mère se retrouve arrachée de son corps, ce qui la tue. Adervil la prend dans sa main droite et la dévore, la condamnant à « vivre » en lui pour l’éternité. Il récupère ensuite l’âme de son père et la consomme également, avant de libérer les doigts de sa main gauche du trou de sa belle Cristal. Ils sont couverts de son jus d’amour.
« Enfin, la paix... Cristal ? Tiens, ma douce. »
Il met ses doigts, couvert de jus, dans sa bouche.
« Aimes-tu ça ? Je veux que tu me les nettoies avec ta langue. »
Cristal s’exécute et Adervil sourit.
Les années s’écoulent et, bien qu’Adervil a sa belle Cristal, ainsi que ses autres esclaves comme compagnes, il s’ennuie ferme. Sa vengeance a été accomplie. Il ne veut pas dominer le monde. Il veut juste… que veut-il, au juste ? Comment compte-t-il continuer avec sa non-vie ?
« Cristal, ma belle Cristal, donne-moi des idées. »
« Eh bien… »
Elle pousse un cri alors qu’Adervil entre son pénis dans son trou du cul.
« Bien, vous pourriez… voyager. »
« Et où irais-je ? » Demande Adervil à son esclave.
« Où vous voulez. »
« Et que ferais-je, arrivé à ma destination ? Sous cette forme, je n’apporterais que la haine et le mépris. »
Adervil éjacule, offrant ses graines, bien qu’infertiles, à Cristal. Elle pousse un gémissement de plaisir.
« Quand j’étais petit, je ne voulais pas devenir marchand, comme mon père. » Dit-il. « Je voulais une ferme. Je voulais être fermier. »
« Fermier ? »
« Oui. Avoir une terre. Une épouse. »
Cristal lui propose alors de s’acheter une terre et de se bâtir une ferme. Elle serait son épouse.
« Et mes autres esclaves ? Je les tue ? » Demande Adervil.
« Ouiiii~ ! » Dis Cristal. « Vous m’avez moi, vous n’avez pas besoin d’elles. »
« C’est vrai. Je pourrais repartir à zéro. Cesser d’être un nécromancien. Commencer une nouvelle vie. Oui, c’est possible, mais il me faut un corps. Un corps jeune, beau, vigoureux. Un fermier. »
« Je peux vous en trouver un, Maître Adervil ! »
Il commence à caresser ses seins et Cristal gémis de joie.
« Penses-tu vraiment ? »
« Oui. Je ferais n'importe quoi pour vous Maître ! »
« Non. »
Il retire rapidement son pénis du cul de Cristal et il cesse de la caresser. Elle est surprise.
« Pour repartir à zéro, tout doit être détruit. » Dis Adervil. « Toutes mes possessions, y compris toi, Cristal. »
« Quoi ?! Non. Vous ne pouvez pas me faire ça ! » S’exclame Cristal. « MAÎTRE, JE VOUS AIME ! »
« Non, je t’ai forcée à m’aimer, à force de joué avec ton corps, à force de caresser ton âme de mes ténèbres pendant ton sommeil… »
« V-V-Vous mentez ! »
« Je dois me trouver une femme que je vais aimer réellement. Tout recommencer... »
Cristal eut beau le supplier, Adervil lui vole son âme et la met en pièces, empêchant d’aller dans l’au-delà. Il fait la même chose avec ses autres esclaves puis il part à la recherche du corps idéal. Il trouve rapidement sa cible, un beau jeune fermier dans la vingtaine. Il détruit son âme, lui vole son corps, change son identité et voyage jusqu’à au royaume voisin où il put refaire sa vie et fondé une famille.
L’histoire d’Adervil Adiel, c’était l’histoire de mon père. Il était Adervil. Il avait changé son nom pour Alivien Albion, voyagé jusqu’au royaume de Meribel et s’était arrêté au village d’Abatte. Une jolie femme, Rhénore Daliette, ma mère, l’a courtisée, même si d’habitude ce sont les hommes qui courtisent les femmes, et je connaissais la suite.
Son mariage, la construction de la ferme et de notre maison, ma naissance, celle de mes frères et sœurs.
« Pourquoi… » Demandé-je à Alivien. « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? »
<Parce que j’avais laissé tout ça derrière moi. Je… je ne pensais jamais… sortir mon âme… avant qu’ils…>
« ‘‘Ils’’ ? Qui a fait ça ? Qui a tué notre famille ? »
Je devais le savoir à n’importe quel prix.
<Je sais que c’est douloureux. Crois-moi. Je la ressens, la douleur de ton âme, mais tu dois oublier.>
« Quoi ?! » M’exclamé-je.
<Tu dois épousée Jacinthe, fondée une famille.>
« NON ! »
<La vengeance ne va pas faire revenir ta mère, tes frères et tes sœurs d’entre les morts !>
« … »
<La nécromancie… cette vile magie. Elle n’apporte que la souffrance. Mon fils, promet-moi de ne pas-->
« Dis-moi qui a fait ça. »
<Ne suis pas mes traces, ma Voie. Reste un bon fermier. Épouse Jacinthe.>
« Réponds-moi, Père, et je ne vais peut-être pas chercher à me venger. »
<Mon fils. Mon Adari. C’était… les collecteurs des redevances pour Son Altesse le roi Déric. Je n’avais pas payé ce qu’ils avaient demandé, et notre temps est bien plus qu’échu, alors ils sont venus avec des soldats du roi. Ce sont les soldats qui ont violé tes sœurs, tué tes frères… mais ce sont les collecteurs qui ont mis le feu à la maison et à la grange.>
« Les collecteurs des redevances… les soldats… le roi. C’est la faute du roi Déric. »
<Da…Dari ?>
Je vais ramasser la petite pierre contenant l’âme de mon père.
« Si j’ai bien compris, quand tu as dévoré l’âme de tes parents, sont-ils restés en toi ? » Demandé-je à Alivien.
<Oui, pour l’éternité. Même en changeant de corps et en abandonnant la nécromancie, ils sont restés avec moi.>
« D’accord, et peux-tu leur parler ? »
<Oui, et ils sont obligé d’obéir aux moindres de mes ordres.>
« Ahhhh~… Alors, si je dévore cette pierre, ton âme sera en moi, avec tes parents. »
<Non. Elle va être détruite.>
« Non, Père. Tu vas rester en moi. Après tout, si tu pars, qui va tenter de me dissuader de venger notre famille ? »
<DARI ! Tu m’as promis-->
« Je n’ai rien promis du tout. J’ai juste dit ‘‘je ne vais peut-être pas chercher à me venger’’. Peut-être, Père. »
<NON !>
« Au nom de ma famille, je vais devenir… »
J’entends mon père hurler alors que je dévore la pierre blanche.
Dès que la pierre blanche fut consommée, je sens plusieurs douces lumières en moi. L’âme de mon père et celles de ses parents. Alivien me maudit, mais je l’ordonne de m’enseigner tout ce qu’il sait sur la nécromancie et, bien entendu, comment gardé des jolies femmes comme esclaves. Il est obligé de m’obéir. Une fois cela fait, je le remercie du fond du cœur. Mon paternel fait un bruit de crachat. Maintenant, ma vengeance va commencer.
La première chose que je fais est de me trouver une pierre digne de transporter mon âme. Bien que la plupart des villageois d’Abatte sont pauvres, je sais que la femme du marchand Damas à un collier en cordon noir avec une pierre verte. Alivien a beau me dire que c’est une fausse pierre précieuse, je le fais taire avec un ordre. Je pense qu’il me hait, à présent.
Après m’être emparé de la pierre, sans que personne ne me remarque, j’attends la nuit et je vais au cimetière du village. Là, je mets mon âme dans la pierre verte et je porte le précieux bijou autour de mon cou. Je cache la pierre sous mes vêtements de fermier et je regarde mon corps se transformé. Mes cheveux noirs deviennent blancs comme la neige et ils poussent, descendant jusqu’à la moitié de mon dos. Ma peau devient terne, plus pâle, et elle se décompose légèrement. Mes ongles s’allongent. Je touche à mon visage, en douceur. Il est froid, figé dans le temps. Mon nouveau corps est de plus en plus froid, sa chaleur s’efface. Mon cœur cesse de battre. C’est terminé.
Ma renaissance en tant que liche est complète et ma vengeance ne va pas tarder à être accomplie. Sans perdre de temps, je commence à lever les morts du cimetière. Les premiers soldats de ma future armée. Je reconnais quelques zombies et squelettes. La femme d’un fermier, décédé il y a peu de temps. Le fils du boulanger, mort dans son sang après une bagarre. Des personnes âgées, un couple. Étrangement, je n’arrive pas à me souvenir de leurs noms. J’entends mon père murmuré des noms, mais je l’écoute à peine.
Dès que ma petite troupe de morts-vivants est complète, j’allais leur donner l’ordre d’attaquer le village, malgré les supplications de mon paternel - les âmes de ses parents sont toujours silencieuses -, quand une voix de femme crie. J’ordonne à quelques zombies de me l'amener. Je la reconnais.
« Tiens, tiens~… » Dis-je d’un ton séducteur, mais aussi maléfique.
J’ordonne aux morts-vivants de lui arracher ses vêtements. La femme hurle et j’admire les courbes de son corps.
« Qu’avons-nous là ? »
L’un des zombies lui bâillonne la bouche et mes mains caresse ses seins, tout en douceur.
« C’est ma belle promise, *ma* Jacinthe. »
Je lui pince les mamelons. Jacinthe pousse un gémissement étouffé.
« C’est bien que tu sois là, ma douce~… »
Je continue de caresser ses seins lentement.
« Mais pour être honnête, je n’ai jamais voulu de toi. Tu ne t’intéresses jamais à moi… »
Mes mains descendent plus bas, encore plus bas…
« …à mes désirs… »
…jusqu’à son clitoris et sa chatte. Je les touche avec plaisir.
Soudain, les paroles de la belle femme me reviennent en tête, lors de la nuit où j’ai enterré ma vie de garçon.
« Le corps d’une femme est un objet sacré. » Elle m’avait dit. « Il faut le traiter avec le plus grand des respects. »
Mes doigts entrent dans le trou de Jacinthe en douceur. Elle continue de gémir malgré la main qui la bâillonne. Mais son corps mérite-t-il *mon* respect ? Non.
« Alors tu vas devenir mon jouet, mon esclave ! » Dis-je d’un ton froid.
Mes doigts sortent de son trou. Jacinthe pleure, mais je me moque de ses larmes.
« Mes zombies, déposez-la au sol, écartez-lui les jambes et admirez votre Maître ! »
J’ôte mon pantalon et mon pénis la pénètre avec violence, à plusieurs reprises, pendant que mes mains caressent ses seins, son ventre, ses fesses, rapidement et brusquement. Jacinthe hurle de douleur et de plaisir. Je ris aux éclats.
« Oui, ma belle poupée, hurle et gémis pour ton Maître ! »
Après que j’ai fini avec elle, en lui envoyant une bonne quantité de mes graines « mortes » donc infertiles dans son utérus, j’ordonne aux zombies de la surveiller.
« Je vais revenir vite, ma jolie, et tu auras bientôt d’autres compagnes. »
Car bientôt d’autres belles femmes devront m’offrir leurs corps. Oui, mon corps est mort, mais je peux quand même répandre mon sperme, mes graines. Père le pouvait aussi, mais il n’a jamais réussi à expliquer pourquoi. En parlant de lui, depuis mon « petit plaisir » avec Jacinthe, il est silencieux. C’est pour le mieux.
Rapidement, le reste de ma petite troupe de morts-vivants a mis le village d’Abatte à feu et à sang. Le peu de survivants qui restent m’a été bien utile. Les hommes sont devenus des soldats morts-vivants, les femmes, mes esclaves, et mes mains jouent avec leurs corps avec délice.
Près d’Abatte, il y a un vieux château inhabité, situé au cœur d’une forêt. Une ancienne maison de vacances pour la famille royale de Meribel. Ce château devient mon antre. Ma troupe de morts-vivants reste dans les bois, quand ils n’attaquent pas d’autres villages. Mes belles esclaves sont enfermées dans les cellules des cachots. Les plus obéissantes d’entre elles ont un lit de paille et une simple robe pour couvrir leurs corps. Les rebelles, celles qui tentent toujours de fuir ou de m’attaquer, et cela malgré les menaces de tortures, sont nues et enchainées.
J’ai beaucoup plus de plaisir sexuel avec mes esclaves soumises et obéissantes, bien que les cris de douleur des rebelles sont une douce musique à mes oreilles. Bien sûr, elles ont toujours à manger et à boire.
Les jours passent. J’ai de plus en plus de morts-vivants sous mon commandement. Ma petite troupe est devenue une armée. Elle grandit de plus en plus, détruisant tout sur son passage, et elle approche rapidement du château du roi Déric et de la reine Laïse.
En utilisant un sortilège de transportation, via des portails de lumière verte, je pouvais regarder mes morts-vivants faire des ravages. J’en profitais aussi pour capturer les femmes qui attiraient mon regard. D’autres esclaves pour satisfaire mes envies.
Ce que je préférais faire avec mes esclaves dociles est d’en faire assoir une entre mes jambes, de bâillonner sa bouche avec une main et d’utiliser mon autre main pour doigter sa divine chatte, de plus en plus vite, jusqu’à ce qu’elle jouisse. Ensuite, je caresse ses beaux seins, un à la fois, et je pince ses mamelons. Puis je la fais coucher au sol et mon pénis baise ses seins en glissant entre eux plusieurs fois, doucement. Finalement, je mets mon pénis dans sa bouche et, pendant qu’elle le suce et boit mon sperme, je retourne jouer avec sa chatte en l’embrassant, en la lichant, en la pénétrant avec mes doigts. Je peux me délecter de son jus d’amour, de son nectar divin.
Un jour, alors que je m’approchais d’une petite ville - cette fois mon armée était loin derrière moi -, trois femmes vêtues de robes blanches sont venues à ma rencontre. Une blonde, une brunette et une rousse. Mon regard se porte sur la femme aux cheveux roux. Elles sont très rares. Je n’en ai que deux parmi toutes mes esclaves et ce sont des rebelles, à la langue sale. J’adore les baiser avec force et asperger leurs visages avec mon sperme. Mon paternel, qui n’a pas dit un mot depuis que j’ai « joué avec » Jacinthe, s’adresse à moi.
<Le chef de la ville a dû te les envoyer comme offrande, pour éviter sa destruction.>
<C’est une perte de temps, Père.> Lui réponds-je de la même façon. <Si je veux que cette ville soit rasée par mon armée, elle le sera !>
La femme brunette dit s’appeler Vélia. La blonde se nomme Naura.
« Et toi, ma jolie ? »
La jolie rousse ne me répond pas. Elle regarde au sol.
« C’est Marida. Elle… pardonner notre chef… Elle est folle, mais… elle sera une excellente esclave, comme nous ! » Dis Vélia. « N’est-ce pas, Naura ? »
« Oui. Nous nous offrons à vous, au nom de notre chef, en l’échange de l’immunité pour notre ville. »
« … ... ... »
Vélia et Naura se regardent. Elles tentent de comprendre la raison de mon silence. Toute mon attention est sur Marida. Elle me fascine et pas de façon perverse. Elle est jeune. Elle doit avoir autour de 20 ans.
« Euh… ne sommes-nous pas à votre goût ? » Me demande Naura.
« Je suis sûr qu’un échange est possible ! » Dis rapidement Vélia. « Euh… peut-être que vous aimeriez plus Satia ? »
« Hé, Marida. » Dis-je, ignorant Vélia et Naura.
Elle regarde toujours au sol.
« Je suis Adari, mais tu peux m’appeler Dari si tu veux. »
« ... »
« Je promets d’être très gentil avec toi, alors je t’en prie, dis quelque chose. »
Soudain, son regard vert se pose sur moi. Un regard enflammé de colère.
« Pourquoi ? » Me dit-elle.
Sa voix est neutre, mais je sens qu’elle se retient de crier de rage.
« Pourquoi quoi ? »
« Les oiseaux. Pourquoi ? »
« Marida, de quoi parles-tu ? »
« Les oiseaux ! Dans des cages ! Pourquoi ? »
« Tais-toi, conne de folle ! » Dis Vélia.
Vélia semble avoir perdu ses bonnes manières. Je n’aime pas ses paroles.
« POURQUOI, POURQUOI, POURQUOI ? »
À chaque « pourquoi », Marida tape du pied. Malgré son comportement, je reste calme. Si elle avait été l’une de mes esclaves, je l’aurais fait hurler de douleur, tout en la baisant, mais elle n’est pas mon esclave. Contrairement à Vélia et à Naura, je ne la vois pas en tant qu’esclave, que jouet sexuel.
« Marida. Je n’ai pas d’oiseaux. »
Je la vois... comme autre chose, mais quoi ?
« MENTEUR ! Des oiseaux *femelles* ! Dans des cages ! »
« !!! »
« Elles reçoivent des graines noires ! Elles ne pondent pas d’œufs ! POURQUOI SONT-ELLES DANS DES CAGES ? »
Des oiseaux femelles dans des cages. Elle parlait de mes esclaves sexuelles.
« Pourquoi ? Parce que ce sont *mes* oiseaux. » Dis-je. « J’en fais ce que je veux. »
Marida se tait soudainement. Les flammes dans son regard s’éteignent et son corps tremble. Elle est terrifiée.
« V…Vélia. Nau…Naura. Des f…futurs oiseaux ? » Me demande-t-elle.
« Oui. »
« Enfin, cette putain d'idiote comprend quelque chose ! » Dis Naura.
Je ne comprends pas pourquoi, mais j’ai une envie folle d’arracher la langue de Naura. Je ne veux pas qu’elle et Vélia disent du mal de Marida.
« Et…et…et moi ? Suis-je aussi un oiseau ? »
Marida. Je la regarde et je vois… Une compagne, une épouse. Je l’aime. Mon corps est mort, mon âme est remplie d’obscurité, et pourtant je l’aime. C’est un coup de foudre. Mon père en reste sans voix.
« Non. Marida. Pas mon oiseau, mais mon épouse. Mon amour, je te veux auprès de moi. »
Marida, pensant sans doute que j’allais la violer, crie et tente de fuir, mais Vélia et Naura la plaquent au sol avec violence.
« NON ! » Crié-je. « Vous lui faites mal ! »
Marida se débat comme un fauve, tout en criant, et Naura, après l'avoir traité de pute folle, lui donne un coup de pied à la tête. En voyant le sang de la pauvre Marida gicler, je craque. Ma colère, ma fureur, tout se libère. En utilisant un sortilège de transportation avec un grand portail, je fais apparaitre mon armée au cœur de la ville.
« MON ARMÉE, DÉTRUISEZ CETTE VILLE ! JE NE VEUX AUCUN SURVIVANT !!! »
« NOOOOOON ! » Hurle Vélia. « Pourquoi ?! Vous—»
Je la fais taire en claquant des doigts. Son corps se retrouve projeter en arrière, loin de Marida. Il est paralysé et une lumière, son âme, apparait sur sa poitrine.
Je m’empare de l’âme de Vélia et, tout en fredonnant une chanson de mon enfance, je la torture. Mes longs ongles griffent, laissant des marques rouges de sang et de ténèbres sur son âme. Une voix astrale, la voix de Vélia, pleure et hurle pour mon plus grand bonheur. Mon père me supplie d’arrêter.
<Assez. Mon fils. Cette âme a assez souffert. ASSEZ !>
Je donne l’ordre à Alivien de se taire. Je fais ce qu’il me plait et je veux que l’âme de Vélia souffre plus, beaucoup plus. Je lui fais une autre marque, profonde, tout en riant. De son côté, Naura est terrifiée. Elle lâche Marida et elle commence à fuir.
« Et où comptes-tu aller comme ça, sale garce ? »
Je serre fortement l’âme de Vélia dans ma main, jusqu’à la détruire en la brisant en morceaux, puis j’invoque deux de mes zombies pour attraper Naura. J’ordonne ensuite aux morts-vivants de me la ramener et de lui arracher sa robe blanche. Naura crie d’effroi. Elle sait très bien ce que je vais lui faire.
« Je vais te punir, petite pute, pour *ma* Marida. Ma belle, douce Marida. »
Je mets mon pénis à l’air et je m’apprête à la pénétrée cruellement quand j’entends un cri. C’était Marida. Elle s’est relevée. Son beau visage est en sang.
« Ne regarde pas, ma douce Marida. Je vais la punir en ton nom. »
« NON ! »
« Mon amour, je t’en prie. »
« NON ! NON ! NON ! »
À chaque « non », elle tape du pied.
« Veux-tu me regarder faire, alors ? »
« NON ! PAS ÇA ! »
« Marida... »
« JE… NE VEUX… PAS… ÇA ! »
« Oh, Marida, je ne peux pas la laisser partir sans la punir. Elle t’a fait du mal ! C’est sois « ça », sois je lui prends son âme et je lui fais subir les mêmes souffrances que Vélia. »
« …Non… »
« Tu dois choisir, ma douce. »
« NOOOON ! »
« Bien. Dans ce cas... »
Je laisse Naura avec mes deux zombies et je m’approche de Marida.
« Tu ne me laisses pas le choix. »
<Dari, non…>
Je force son âme hors de son corps, tout en le maintenant en vie. Marida tombe évanouie. Je prends son âme dans mes mains et je la caresse avec amour. Le corps de Marida tremble de plaisir.
<DARI !>
<Tais-toi, Père ! Je lui offre tout mon amour.>
<En souillant son âme avec tes désirs pervers ?>
<Non. Je ne referais pas tes erreurs. Toi avec ta belle Cristal...>
Mes mains caressent son âme de plus en plus vite. Marida, bien qu’elle soit inconsciente, gémie de plaisir.
« Ahhhhhh~! Marida, *ma* belle Marida. »
Je l’embrasse avec passion à plusieurs reprises et Marida orgasme.
« Ma douce moitié, mon amour~! »
Ma langue lèche doucement et lentement son âme. Marida est en extase. Elle pousse un long orgasme.
« *Ma* Marida pour toujours~ ! »
Je retourne son âme en elle et Marida devient silencieuse. Elle n’est plus inconsciente. Elle dort doucement. Je tente d’essuyer le plus de sang possible de son visage puis je passe mes doigts dans sa belle chevelure tout en lui murmurant de faire de beaux rêves.
Je retourne auprès de Naura.
« Maintenant, c’est l’heure de ta punition, petite pute. »
J’ordonne à l’un des zombies de la bâillonner et mon pénis entre dans son tunnel d’amour avec violence. Je laisse des marques sur sa peau, je pince ses mamelons avec force, j’entre l’un de mes doigts dans son trou du cul. Malgré sa bouche bâillonnée, Naura crie de douleur. Ça me plait. Avant d’éjaculer mon sperme, je la pénètre plusieurs fois puis, pour en finir, j’ordonne au zombie de libérer sa bouche, et je force mon pénis à l’intérieur.
« Bois, garce, bois mon liquide, et que ton âme implore ma clémence ! »
Naura, les yeux remplis de larmes, boit mon sperme et j’entends son âme hurler, en me demandant grâce. Étant satisfait, je retire mon pénis de sa bouche. J’ordonne aux deux zombies d’aller l’enfermer dans une cellule de mon antre et un sortilège de transportation les amène au vieux château.
Ensuite, je regarde, de loin, la ville se faire détruire par mon armée, tout en restant auprès de ma belle Marida. Puis je la prends dans mes bras et nous retournons au château. Dans mon antre, je dépose ma bien-aimée dans un lit d’une ancienne chambre d’invité. Elle semble si sereine… Je vais chercher une serviette humide pour retirer le reste du sang de son visage.
Après que cela est fait, je fais un tour aux cachots. Voir comment Naura va se comporter, à présent, et si certaines de mes esclaves dociles veulent « jouer » avec moi.
Quelques heures plus tard, après du « bon temps » avec mes belles, une Naura obéissante aux moindres de mes désirs, et bien des chattes doigtées, je retourne à la chambre d’invité. Marida est là, assise sur le lit, et elle regarde le plafond.
« Marida ? »
« … »
« Que vois-tu, mon amour ? »
« Des cages. Toujours des cages. Les oiseaux. Toujours. Je ne veux pas de cages ! »
« Tu n’as rien à craindre, ma douce mie. Je ne vais pas t’enfermer dans… »
« Tu ne comprends pas ! Je ne veux pas de cages ! »
« Qu’aurais-je à comprendre ? Tu es mon épouse, pas mon esclave. »
« AHHHHH ! Si tu veux que je sois ton ‘‘épouse’’, les oiseaux doivent être libres ! PAS. DE. CAGES ! »
« Je ne peux pas faire ça. »
« Si tu peux, Dari ! »
Je ne m’attendais pas à ce qu’elle prononce mon surnom.
« Si tu m’aimes, tu vas le faire. » Me dit Marida. « Je le sais, car quelque chose de doux et chaud est en moi. »
Elle doit parler de son âme et de « l’amour » que je lui ai donné.
« Et après, vas-tu me demandé de cesser ma vengeance ? » Demandé-je à Marida.
« ‘‘Vengeance’’ ? »
« Ma famille est morte. Le roi Déric est le responsable. Lui et sa famille doivent payer ! »
« Non. Tu peux te venger, mais je ne veux pas de ‘‘ça’’ ! »
« De ‘‘ça’’… tu veux dire… baiser fort avec des belles femmes ? »
« Oui. Je ne veux pas voir de femmes souffrir par ta faute ! Je ne veux pas de villages et de villes détruites non plus, mais… c’est trop en demander. »
« … »
« Alors, Dari, vas-tu libérer les oiseaux ? »
Elle a du toupet, de me faire une telle demande ! Pourtant, pour la garder près de moi, je suis prêt à tout.
« Oui… je vais libérer toutes mes esclaves, et je ne vais plus en capturer d’autres, mais à trois conditions. »
« Lesquelles ? »
« Un, que tu m’épouses. Deux, que tu restes à mes côtés pour toujours. Trois, quand tu le voudras tu coucheras avec moi. »
Marida reste silencieuse pendant longtemps, très longtemps, puis elle accepte. Je vais aussitôt libérer mes esclaves.
Les femmes rebelles fuient en courant. Les dociles veulent rester, même Naura !, mais je leur dis que j’ai une femme, à présent, et que je ne peux plus être leur Maître. Elles partent, à contrecœur, puis je vais trouver - ou plutôt prendre par la force - une robe de mariée et des alliances.
Dès que Marida est vêtue de la robe, nous nous marions, avec l’âme de mon père et celle de ses parents comme témoin. Dès que l’anneau en or fut placé à son doigt, Marida me demande si notre union doit être consommée tout de suite.
« Non, mon amour. Souviens-toi de la troisième condition. ‘‘Quand tu le voudras tu coucheras avec moi.’’ Si tu ne veux pas, je vais attendre. »
Elle me sourit et je suis heureux, mais je vais l’être encore plus quand ma vengeance sera accomplie.
Marida passe les heures suivantes à faire du ménage. En la regardant faire, je ne vois pas une « folle », bien qu’elle ait quelques manies étranges et que parfois elle parle d’une façon assez spéciale. Je me demande bien pourquoi les habitants de la ville où elle vivait la trouvaient folle.
Les jours s’écoulent, je vis des moments de bonheur auprès de ma douce Marida, et mon armée de morts-vivants continue de faire des ravages. Je me transporte près d’eux alors qu’ils sont arrivés devant le château du roi Déric et de la reine Laïse.
<Père, c’est l’heure.>
<Adari, mon fils...>
<Tu peux me supplier, tu peux me maudire encore plus… bon sang ! Tu peux même me demander de te détruire avec les âmes de tes parents, qui n’ont jamais dit un mot depuis qu’ils sont en moi, cela ne va rien changé ! Ma famille, ma tendre famille, je vais toutes vous venger !>
J’hurle à mon armée d’attaquer le château et de tuer ses habitants, sauf la famille royale. Le roi, la reine et leur unique fille, âgée de 18 ans, la princesse Liliose. Les zombies et squelettes se mirent en marche...
Quand tout fut terminer, je me tiens dans la salle du trône. Le roi, la reine et la princesse sont attachés et agenouillé devant moi. Après avoir raconté mon histoire à la famille royale, je les enferme dans leurs propres cachots.
Je torture le roi Déric, autant son corps que son âme, tout en savourant chacun de ses cris, et j’oblige la reine Laïse à regarder. Sa Majesté la reine a beau me supplier d’épargner son mari, je suis sourd à ses paroles.
« Alors prenez mon corps ! » Dis la reine.
« Pardon ? Ai-je bien entendu ? »
« Oui. Je suis à vous. Caressez-moi. Entrez en moi et épargnez le roi ! »
« Ahhhh ~ ! »
L’idée de baiser la reine m’excite beaucoup, surtout que Marida n’a toujours pas voulu coucher avec moi, mais elle ne veut pas que des femmes souffrent par ma faute. Par contre, lui ai-je promis une telle chose ? Je n’ai plus d’esclaves et, comme convenu avec elle, je n’en ai pas d’autres. Faire souffrir des femmes… Je regarde la reine avec envie.
« Venez. » Dis la reine. « Venez-vous faire plaisir. »
<Que vas-tu faire ?> Me demande Alivien.
<Ah, Marida~... Ma belle Marida~... Elle n’a pas à le savoir. Après tout, elle est dans mon antre. Elle attend mon retour.>
<!!!>
<Et moi, je veux m’amuser ! Je veux du plaisir avec cette poupée royale !>
Je laisse le roi et je me jette sur la reine. Je lui arrache sa robe et mes mains caressent ses seins et ses fesses. Ma langue lèche son cou. La reine Laïse crie de plaisir et de douleur. Mon pénis entre durement en elle. Encore... encore... encore... Elle pousse rapidement des orgasmes, pour mon plus grand bonheur.
Je remplis son utérus de mes graines, puis je sors mon pénis de son trou et je le mets dans sa bouche. Je lui ordonne de sucer. La reine Laïse s’exécute. Pendant que sa bouche m’offre du plaisir, mes mains vont caresser son ventre puis, sans qu’elle le voie venir, je force son âme hors de son corps. J’ôte mon pénis de sa bouche, laisse son cadavre derrière moi, et je m’amuse avec son âme.
Je la caresse, je la blesse, je la caresse, je la blesse, je la caresse, je la blesse… Douleur et plaisir. Le roi Déric, malgré son piteux état, me lance une injure, alors je l’achève en lui tranchant la tête. Je retourne « jouer » avec l’âme de la reine pendant quelques minutes, avant de la détruire.
Pendant tout ce temps, mon père est resté silencieux. Tout ce qu’il peut faire, c’est me regarder. Il ne me reste plus qu’à m’occuper de la princesse Liliose. Je vais à la cellule où elle est enfermée.
« Vous… ! » Dis la princesse en me voyant. « Père et mère, sont-ils… ? »
« Morts ? Oui. »
« NOOOOOOOOOOOON ! Dire… Dire que j’ai pleuré pour vous. »
« Pardon ? »
« J’ai, ou plutôt j’avais, pleuré pour vous. Votre famille… c’est trop triste et injuste ! »
« … »
« J’ai toujours dit à mes parents que les redevances étaient trop élevées, mais ils ne m’ont jamais écouté. »
« Princesse, vous… »
« Vous n’avez pas à me croire, mais j’aime les gens de la terre. Les fermiers. Parfois, quand j’étais petite, je rêvais d’avoir une ferme. »
« Qu’est-ce que v… ? »
« Je me suis toujours dit que, quand je serai reine de Meribel, j’offrirais de l’aide pour les fermiers. Je ne sais pas encore comment, mais… qu’importe. »
« ... »
« Vous allez me tuer, alors… »
J'ouvre la porte de la cellule et je m’éloigne d’elle.
« Mais que faites-vous ? » Me demande la princesse Liliose.
« Je vous épargne, voilà ce que je fais. Avec la mort du roi, ma vengeance est accomplie. »
« Et où comptez-vous aller, comme ça ? »
« Retrouver mon épouse. »
Avec ma nécromancie, je détruis mon armée de morts-vivants, et je retourne au vieux château pour retrouver ma douce Marida. Elle me demande si « tout est terminé ».
« Oui, ma vengeance est accomplie. »
« Maintenant, que vas-tu faire ? »
Je repense à l’ancienne ferme de la famille. À la terre. Aux récoltes. À ce qu’a fait mon père pour repartir à zéro.
« Je… Je vais redevenir fermier. » Dis-je. « Me trouver une terre, une maison, une ferme… »
« Ahhh, c’est merveilleux ! » Dis Marida.
« Mais pour cela… je dois tuer quelqu’un. »
« QUOI ?! »
« Marida. Mon amour. Ce sera la dernière vie que je vais voler. Je t’en prie, n’essaie pas de m’arrêter. »
Marida devient silencieuse et elle se retient de pleurer. Je l’embrasse sur le front avant de partir et je vais à la chasse du corps idéal.
C’est en me transportant au royaume d’Horis que je trouve la cible parfaite. Janile Dalbert, un jeune fermier de 20 ans. De beaux cheveux blonds, des yeux noisette et pétillants de vie, un corps musclé par le travail.
Je retourne à Marida et je l’emmène à Horis. Je m’empare du corps de Janile, mais, en voyant Marida en larmes, je tente de le faire sans détruire son âme. Quand j’ouvre mes nouveaux yeux, j’entends une nouvelle voix dans ma tête.
<Nom d’une patate ! Que m’est-il arrivé ?> Se demande Janile.
<Mon ami, vous êtes mort.> Lui répond simplement Alivien.
<Mort ? Comment ça, mort ?>
<Votre corps est à mon fils, désormais.>
<Honte à toi, Adervil !> Dis soudainement la voix du père d’Alivien, donc mon grand-père paternel, Banlier.
<Jamais je l’aurais dû te faire venir au monde !> Dis la voix de sa mère, ma grand-mère, Célérine.
<AH !!!> S’exclame Janile.
<Ah, MAINTENANT, vous vous décidez à parler !> Dis-je.
<Père. Mère. Cela fait très longtemps.> Leur dit Adervil (Alivien).
<Comment oses-tu me parler, sale monstre ?!> Rétorque son père.
<Oh Père, vous ne changerez jamais.>
<Par tous les coqs, quelqu’un peut-il m’expliquer ce qui se passe ?> Dis Janile.
Je rigole et Marida me demande si tout va bien.
« Oui, ma douce, tout va bien. À partir de maintenant, une nouvelle vie commence pour nous deux. Nous devons changer d’identité, de noms, comprends-tu ? »
« … »
« Pour moi, ce sera Janile. Tu dois m’appeler par ce nom. Pas Dari, ni Adari, mais Janile. Compris ? Janile Dalbert. »
« Comprit, Dar... Janile. »
« Bien. » Répondis-je à ma douce Marida.
<HÉ ! Tu ne peux pas prendre mon nom !> Me dit l’âme de Janile.
<Si, je le peux et, comme toutes âmes que je porte, tu me dois obéissance !>
<NON ! JAMAIS !>
<SILENCE, Janile Dalbert !>
Son âme se tait.
« Et toi, Marida, quel va être ton nouveau nom ? »
« Je ne sais pas… Je ne veux pas changer de nom. »
« Mais il le faut. Que dirais-tu d’Alixe ? »
« Alixe ? »
« Oui. Alixe... Euh… Alixe Joline. »
« Si c’est ce que tu veux... »
« Non ! Je veux que ce soit TON choix. Je ne veux pas te forcer à porter ce nom s’il ne te plait pas. »
« Mais je viens de te dire que je ne veux pas changer de nom ! Je... Je n’ai pas le choix... alors Alixe Joline ce sera. »
« Ma Meri… »
« Non, Alixe ! Alixe Joline ! »
Je soupire et je crus entendre l’âme de mon père me féliciter, mais pourquoi ? Pas pour ma vengeance, en tout cas.
« Maintenant, Alixe, allons nous trouver une terre, une maison et une ferme. »
Nous allons à Oricia, au village le plus proche, et nous nous trouvons facilement une terre, avec une maison de déjà bâti et une ferme. La famille qui l’habitait à décédée il y a peu de temps. Après avoir visité la maison, Alixe m’attend dans la chambre à coucher.
« Alixe ? Que fais-tu là ? »
Elle se déshabille lentement.
« Je... Je veux... coucher avec toi, Dar... Janile. V...Viens. »
Elle rougit et je souris. Enfin, ma belle Alixe m’offre son amour, son corps, pour mes nouvelles mains et mon nouveau pénis.
Je me déshabille à mon tour et je la rejoins au lit. Je lui donne une pluie de baisers puis mes mains caressent ses seins avec douceur. Je vais ensuite cajoler son clitoris puis je doigte sa chatte avec finesse. Alixe gémit de plaisir et je gémis avec elle.
« E…entre-le… dedans… »
« Tu es sur, ma belle ? »
« O…oui… »
J’entre mon doigt dans son tunnel d’amour. Alixe pousse un cri.
« T’ai-je fait mal ? »
« O…oui… un peu… mais… c’est doux… et chaud… ahhhhh~... »
« Attends, ma douce, je vais te donner encore plus de plaisir. »
Mon doigt la caresse de l’intérieur. Elle cri à nouveau, mais de plaisir cette fois-ci.
« Ahhhhh~... Continue… n’arrête pas… AHHHHH~... »
« Avec plaisir, mon amour. »
Je continue, mais j’accélère le rythme de ma caresse. Alixe commence à orgasmer. Ma bouche l’embrasse avec passion et je retire mon doigt de son tunnel d’amour. Son beau petit jus d’amour coule doucement.
« Ohhhhh, Janile. »
« Il est tout sale, maintenant. Laisse-moi le nettoyer. »
« Le nettoy-- ? »
Elle pousse un autre orgasme alors que ma langue va délecter son jus d’amour. Je prends mon temps, ne voulant pas rater une goutte de ce liquide merveilleux. Quand j’ai terminé, je recommence à caresser ses seins.
« Maintenant, ma jolie, es-tu prête ? Mes nouvelles graines, fertiles, attendent impatiemment d’entrer dans ton temple sacré ! »
« Ahhhhh~... Oui, OUI, ENTRE EN MOI ! »
Mon pénis entre en elle avec la plus grande délicatesse. L’orgasme qu’offre Alixe semble avoir atteint son paradoxe. Je le fais sortir doucement puis je la pénètre à nouveau. Encore. Encore. Encore. Encore. Encore. Jusqu’à ce qu’il éjacule mes graines et que nos corps ne firent qu’un.
Nous restons ainsi, pendant ce qui semble être une éternité, puis je retire mon pénis et je vais me coucher à côté d’Alixe.
« Alors, mon amour, cela t’a plu ? »
« Oui. J’aurais dû me décider bien avant ! »
Je soupire en silence.
« Vais-je avoir un enfant de toi ? »
« Je suis sûr que oui, ma merveilleuse Alixe. »
Je l’embrasse.
« Sinon, nous n’aurons qu’à recommencer. »
« Ouiiii~ ! »
C’est ainsi que ma nouvelle vie débute. Une vie de fermier, comme avant la tragédie qui a détruit ma famille. Le jour, je travaille la terre. La nuit, je dors, sauf lors que mes ébats d’amour avec Alixe.
Parfois, la famille de Janile vient nous visiter, mais j’ai bien joué le jeu et ils n’ont jamais su que leur fils était mort. L’âme de Janile Dalbert me maudit, mais je l’ignore. De toute façon, il est condamné à m’obéir.
Les années s’écoulent. Alixe et moi avons de beaux enfants. Trois garçons et deux filles. Nous vivons dans le bonheur. Un soir, mon épouse m’attend dans notre lit et je vais la rejoindre pour la caresser. Elle gémit de plaisir et je souris. Sans perdre de temps, mon doigt va doigter sa belle chatte, la mouillant.
J’espérais qu’aucun malheur ne vient s’abattre sur nous. Comme je me trompais. Pendant que j’étais parti au village voisin, un groupe de bandits sont venus à la ferme et ils ont kidnappé ma femme et mes enfants.
Je suis parti à leurs ressources, mais les brigands ont eu le temps de violer Alixe à maintes reprises, ce qui a brisé son âme et sa psyché. Elle est toujours vivante, mais elle ne me reconnait plus. Quant à mes trois garçons et mes deux filles, ils ont été vendus à une mystérieuse troupe errante appelée « Le Rouge Miroir ».
Je suis redevenu une liche, au dam de mon père, et j’ai massacré tous les bandits. J’ai pris tout mon temps avec leur chef, car il m’a dit que « Ta femme sait bien lécher, mon pénis a adoré sa langue, et sa chatte… ohhhhhh, elle était merveilleuse ! Ma langue et mes doigts ont adoré la mouiller ! » Pour ce qui est de la troupe « Le Rouge Miroir », elle n’aura aucune idée de l’horreur qui va s’abattre sur elle. J’en fais le serment.